Bonjour
et salutations en Jésus-Christ.
Dans
ce document, nous allons faire en sorte d‘aborder un sujet dont nous n'avons
jamais encore entendu parler, en tout cas pas à notre connaissance, mais qui
est pourtant un fléau qui existe dans le monde chrétien.
En
agissant ainsi, nous avons décidé de prendre le contrepied de ce qui se dit
généralement, bien trop légèrement, afin d'aller à contrecourant de la religion
"facile et abordable pour tous", cette "religion
universelle" qui convient parfaitement à celui qui a décidé d’endosser
simplement un manteau religieux par-dessus sa vie naturelle d'avant, image du
chemin large dont parlait Jésus.
Notre
objectif n'est pas tant de dénoncer les endroits où ces fausses prédications
sont prêchées. Nous voulons plutôt nous associer à ce que Jésus, puis à sa
suite Paul, ont dénoncé : La loi ; loi dans laquelle se
trouve le commandement qui condamne l'homme sans lui laisser
aucune chance de s'en sortir.
Nous
voulons parler de cette loi que la "chrétienté" n'ose jamais
nommer, bien que l’apôtre Paul le nomme un "ministère de mort",
mais qui est hélas renommé ou présenté de manière avantageuse dans la dite
"chrétienté".
Pourtant,
à l'intérieur de cette loi se trouve bien le fameux commandement,
celui qui fait chuter l'homme et le conduit à la mort. Et parce que cette loi
est un ministère de mort (ministère qui fonctionne à
l'intérieur d'un régime qui engendre la mort), elle ne sait faire
rien d'autre que donner la mort, la mort de quelque chose d'essentiel, de
primordial, et que nous verrons très vite.
Or,
c'est en acceptant de prolonger les effets de cette loi/commandement
dans la chrétienté, que les dirigeants de cette chrétienté commettent une très
grande faute envers le peuple de Dieu !
Voici
donc le texte en question qui nous servira de base de compréhension. C'est Paul
qui parle de lui-même ; de son expérience du passé :
Romains
7 :
9
Pour moi, étant
autrefois sans loi je vivais ; mais quand le commandement vint, le
péché reprit vie, et moi je mourus.
10
Ainsi, le
commandement qui conduit à la vie, se trouva pour moi conduire à la mort.
- Pour moi, étant autrefois sans loi, je
vivais ;
-
mais quand "le commandement" vint,
-
le péché
reprit vie,
- et moi je mourus.
- Ainsi, le commandement qui conduit à la
vie, se trouva pour moi conduire à la mort.
Quiconque
s'intéresse quelque peu aux Écritures, verra qu'il y a ici une subtilité que
l'apôtre Paul veut nous faire passer : Il emploie deux termes : Loi
et commandement dans une seule et même phrase.
En
effet il aurait pu écrire : "Pour moi, étant autrefois sans loi, je vivais ; mais
quand la loi vint, le péché reprit vie et moi je mourus".
Mais
non, ce n'est pas ce que Paul a écrit.
Ce
n'est pas par hasard en effet que Paul a fait la distinction entre deux termes
qui apparemment désignent une seule et même chose, c'est-à-dire la loi ;
au contraire il employa dans le second terme le mot "commandement" ;
un mot qui explique en lui-même tout ce que Dieu ne veut pas, tout ce
que Dieu n'aime pas, savoir l'obligation ; parce que dans ce cas
"l'obligation due à un commandement" en vient à remplacer
ce que Dieu aime avant tout et qu'Il recherche :
La foi.
La foi en Lui !
---
Nous
savons tous pourtant que "l’Éternel n'a agréé, ni offrandes ni sacrifices". Mais étonnamment la chrétienté et leurs
dirigeants font en sorte de conserver deux choses en une : La foi -et- les sacrifices.
Dangereux
mélange, en vérité !
Oh ce
n'est pas réellement dit, mais l'art de ces faux "prédicateurs de la
justice" consiste justement à faire passer cette notion de manière douce,
progressive, donc acceptable.
Mais
en fait c'est une ruse diabolique !
Je
sais, la distinction entre ces deux mots, entre deux termes, est subtile ;
mais voyez que la Parole est inspirée, et que ce n'est que sous le domaine de l'esprit de révélation que ces choses se perçoivent. Or c'est
accessible à tous, car Dieu donne libéralement.
Donc
nous voulons dire à celui qui nous lit, que s'il n'a jamais entendu prêcher sur
le sujet dont nous allons parler ici, toute sa vie chrétienne a de fortes
chances d'être mise en grand danger, car dans ce cas la lecture qu'il fera de
sa bible s'en trouvera altérée, comme le dit si bien Paul, et donc qu'il pourra partir, si ce
n'est déjà fait, dans des voies d'égarements sans en être vraiment conscient.
---
Pour
faciliter la lecture de ce document, nous allons commencer par mettre deux
couleurs sur un seul mot, le mot "loi", -ce que j'ai déjà commencé de
faire-, afin que le lecteur soit mieux informé du contexte dans lequel nous
allons l'employer.
En
effet, dans la bible il est souvent noté le mot "loi", et rare sont
ceux qui savent identifier ou interpréter spirituellement cette loi, ce qui
fait qu'ils ne peuvent pas saisir la pensée de l'Esprit et ce qu'Il veut nous
dire, lorsque ce mot "loi" est employé.
Pour
éviter cela nous allons mettre ce mot "loi" en
noir gras, lorsque celle-ci correspondra à la loi qui
porte en elle la mort, car celle-ci s'oppose directement à
Dieu en tant que "principe de vie", et de ce fait nous sépare de Lui.
- Ainsi, le commandement qui aurait du me
conduire à la vie, se trouva -pour moi- (donc Paul) me conduire à la mort.
---
A
l'intérieur de cette loi nous trouvons toutes sortes de
commandements, d'obligations et "d'œuvres à produire" comme venant
de nous-mêmes ; et tout cela pour chercher quelque part à nous
justifier devant Dieu, sans passer par Le Fils Unique, seul Sacrifice qui
est agréable à Dieu, Lui qui pourtant a été fait de par Dieu, Justice de Dieu pour nous.
Ces
œuvres, issues de l'homme, sont en réalité "des sacrifices substitutifs"
qui s'opposent à celui de Jésus-Christ, quoi qu'on en dise, quoi qu'on en
pense.
A
l'intérieur de ces œuvres en tant que sacrifices substitutifs, se
trouve donc la malédiction
de Dieu, et celui
qui persévérera dans ce chemin se trouvera alors être séparé de Lui, parce
qu'il aura été trompé par de faux docteurs. Sa conscience l'interpellera
quelquefois, mais étant sous loi il fera taire sa conscience, qui est
pourtant une "organe protecteur" que le Créateur a donné à tous les
hommes.
-------------------
De la
même manière, nous allons mettre également ce même mot "Loi" en majuscule et couleur orange.
Lorsque
celle-ci aura cette couleur, elle nous parlera de la Loi de Dieu ; Loi
si grande, si belle, si magnifique, car elle nous présente, à travers elle, les
caractéristiques-mêmes du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
Cette
couleur orange est donc forcément en rapport avec tout ce qui est du Fils de
Dieu : Jésus-Christ, vu que Jésus est venu pour manifester
le Père sur la terre.
Cette
loi, c'est la même que celle qui est décrite au-dessus, sauf que Jésus, Lui, en
a ôté le commandement qui s'y trouvait à l'intérieur, ainsi
que l'obligation de satisfaire à tout ce qui était écrit, et
qui, de ce fait, conduisait tout droit à la mort celui qui ne
satisfaisait pas en totalité à ses exigences.
Cette Loi de Dieu hors commandement a
été vécue, enseignée et présentée par Jésus de façon magistrale. Par Lui, cette
Loi nous montre en premier la Justice de Dieu en faveur de l'homme, qui est que : "L'un pèche. Mais Un Autre paie à
sa place".
Elle
nous montre le caractère, la nature et les sentiments d'un véritable
Père ; et cette Loi a été magnifiée au possible par Son Fils Unique.
C'est
grâce au contenu magnifique de cette Loi que,
par Jésus, nous sommes appelés à la vivre nous-mêmes, sans aucune obligation
mais seulement par plaisir, par Amour, par l'Esprit ;
car c'est sous le régime de cette Loi d'Amour et du caractère de l'Agneau, que
nous vivrons dans le royaume de Dieu.
En
effet, Jésus-Christ est le centre de ce Royaume : "Allez et dites : Le
Royaume de Dieu s'est approché de vous"…
Question : Comment un royaume peut-il se
déplacer, s'il ne se trouve pas à l'intérieur d'une Personne ?!
---
A
l'intérieur de cette Loi il n'y a aucun commandement,
mais juste un appel divin et une invitation à y entrer, Jésus le Premier
l’ayant vécue, enseignée et mise en pratique.
Le
moteur qui fait que cette Loi peut
être mise en pratique, c'est l'Amour Divin et le don de soi que nous avons aussi reçu de Jésus.
Dieu
se donne : Il ne
demande ni n'attend rien de l'homme, sauf de croire en Lui. Et d'ailleurs que pourrait donner l'homme à Dieu pour se
justifier, alors qu'il est par nature pécheur de par sa chair Adamique ?
Nous
le savons, Paul, l'apôtre de Christ pour les Juifs comme pour les nations, allait
de lieu en lieu pour annoncer l’Évangile Éternel de Dieu, qui est pour le salut de quiconque croit.
Lorsqu'il
avait donné aux chrétiens, de la part de Jésus, la nourriture spirituelle
nécessaire à mettre la Vie Chrétienne en pratique, selon la loi de l'Esprit de la Vie qui
est en Jésus, Paul
se retirait quelques temps. Il laissait faire. Il laissait cet Esprit de Vie se développer chez les croyants.
Donc
le premier point à noter, c’est que l’annonce de l’évangile est en direction de
ceux qui croient.
C'est
en effet comme ceci : "Par la foi et
pour la foi". (Romains 1 ; 17 et bien d'autres
passages).
Celui
qui croit c'est qui ? C’est celui qui a en
lui la connaissance intime de l'Objet Divin sur lequel son œil spirituel peut
poser enfin poser sa foi, c'est-à-dire
par Jésus ; et de ce fait, par Lui, le chrétien vit la Vie de Dieu déjà sur la terre,
pendant le temps qu'il lui reste à vivre dans sa chair.
(Et si je vis dans la chair, je vis dans
la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui
s'est livré Lui-même pour moi. Galates
2 ; 20)
Les
responsables religieux, eux, annoncent un certain évangile "afin que
les gens se repentent" ! Ce qui semble louable et même
scripturaire.
Ce
faisant ils détournent l’évangile de son véritable sens, qui a pour but
de rendre forte et utile la foi que les chrétiens ont déjà reçue de Dieu, afin qu'ils
puissent la mettre en activité en devenant des témoins vivants pour
Jésus-Christ, ce qui est repris autrement dans les Écritures par "être vivant à Dieu".
De
plus, c'est cette foi qui leur permettra de se dégager des
œuvres du diable.
--------------------
Nous
voulons maintenant vous parler d'un point qui n'est quasiment jamais
évoqué : Nous avons dans notre bible un livre qu'on appelle communément le
livre des Actes des apôtres. Mais en réalité il s'agit d'une lettre ; une
lettre que Luc à écrit à un de ses amis : Théophile ; et cette
lettre, comme toute lettre, se doit d'être lue d'un seul trait. Une lettre
c'est fait pour ça, car une lettre ça comporte un message général. Par conséquent
quand je vois que l'église évangélique répète sans cesse quatre ou cinq
passages bien ciblés de cette lettre, tout le long de l'année, selon ce qu'elle
veut mettre en avant, j'ai bien du mal à ne pas y voir une certaine
malhonnêteté.
Luc
raconte donc à son ami Théophile, comment se sont passés les débuts de
l’Église, et toutes les embûches que celle-ci a rencontrées. Puis nous y voyons
toute la suite ; et c'est là où justement cela devient très intéressant,
mais que malheureusement le "programme de prédication évangélique" ne
cite jamais. Je dis bien jamais, j'en suis témoin.
Dans
cette lettre, nous voyons Luc nous présenter tout particulièrement le contenu
et la façon dont Paul prêchait l'évangile éternel de Dieu, reçu par révélation, et qui concerne "Jésus-Christ le Fils de
Dieu".
Si
vous lisez attentivement, vous verrez que partout où Paul annonçait cet
Évangile de Dieu qui est "par la foi et pour la foi", les
Juifs circoncis qui venaient de Jérusalem n'avaient de cesse de passer derrière
lui, afin de renverser ce que Paul construisait et édifiait de la part de
Jésus-Christ, savoir qu'il travaillait à l’édification de la famille
spirituelle de Dieu, par le moyen de la foi, et
comprenant les Juifs et les nations unis en un seul peuple, un seul Corps.
Les
Juifs, sachant que les nations avaient maintenant reçu le salut qui est en
Jésus-Christ, ne pouvaient cependant pas empêcher cette propagation ;
alors qu'ont-ils fait ? Ils ont poussé les Païens à "Judaïser".
Et c'est d'ailleurs ce qui est arrivé, la lettre aux Galates en étant une
démonstration flagrante.
Je
rappelle qu'ici nous sommes en Galatie. Donc "hors d'Israël".
Par
conséquent, force est de constater que la loi Mosaïque, avec ses lois, ses
ordonnances et ses commandements, a finalement aussi atteint les nations en
passant par le biais de religions diverses.
La
plus évidente de toutes, c'est la religion catholique Romaine, où on voit les
prêtres ayant sur eux comme des copies de vêtements sacerdotaux, presque
identiques à ceux du temps de l'ancienne alliance, alors qu'en même temps ils
parlent de Jésus-Christ, mais en le présentant sur une croix comme s'il y était
toujours.
Il
s'agit bien entendu d'un savant mélange entre l'ancienne alliance et la
nouvelle, mélange qui a pour nom : Le système "judéo-chrétien".
En
fait ce système c'est "deux choses en une", ce qui fait que celui qui
s'y fie ne sait plus du tout s'il est dans cette religion, c'est-à-dire sous
l'ancienne alliance, ou bien dans la seconde…
Vous
savez quand il y a mélange, les pensées de chacun sont aussi mélangées et on ne
sait plus exactement à quoi on croit....
Dans
cette religion le culte à Marie, aux morts, aux anges et aux idoles est
tellement flagrant, que celui qui connaît un tant soit peu sa bible ne peut pas
être dupe de la supercherie.
Mais,
bien que nous voyons la chose comme "grossière", il n’empêche que
cette religion arrive quand même à substituer le Véritable et Unique Sacrifice
agréable à Dieu, par une multitude d’autres "petits sacrifices" à la
place du Grand.
Les
gens qui écoutent et participent à ces faux enseignements, sont de ce fait
séparés de Dieu ; car Dieu a décidé une fois pour toutes que ce serait par
la foi que les croyants seraient sauvés. Et
heureusement d'ailleurs ! Sans quoi on serait installés dans une sorte de
compétition à celui qui ferait plus d’œuvres que les autres ; et les plus
riches l'emporteraient, évidemment, vu tout ce qu'ils auraient sacrifié.
Pour
ce qui est des dites "assemblées évangéliques", celles-ci sont donc
évidemment censées ne pas reproduire ce même schéma, vu que ce sont des
assemblées évangéliques, donc avec le véritable évangile dedans. Cependant nous
sommes obligés de constater que, ici et encore, nous sommes dans le même
principe, sauf que c'est sous une apparence nouvelle.
Comment
cela ? Eh bien on ne présente plus Jésus en tant que "Sacrifice
Unique", en tant que "Sacrifice substitutif". Non, pour allécher
le passant, on met plutôt en avant la doctrine du Saint-Esprit, ou plutôt son
baptême du Saint-Esprit, sa "puissance", et aussi n'oublions pas les
miracles et guérisons qui en découlent, bien évidemment. Mais ce qu'on ne dit
pas, c'est qu'en réalité l'Esprit de Jésus a été donné par Dieu pour nous
conduire dans toute La Vérité : La Vérité étant Jésus Lui-même.
Aujourd'hui
le temps et les époques ayant changé, les gens n'acceptent plus ce principe de
"discipline rigide" qu'est la religion catholique Romaine ;
alors les religions, sous l'autorité de l'adversaire, ont fait en sorte de
substituer ce culte morbide, qui pendant un temps tenait les gens dans la
crainte, par quelque chose de plus joyeux, de plus accessible, c’est à dire par
des chants et des "joyeuses réunions" où on tape beaucoup dans les
mains.
Et
pendant ce temps, Vérité, qui est aussi Grâce, n'est pratiquement jamais annoncée ni
présentée, en tant que "remplacement de la loi de Moïse", je
veux parler de celle qui fut ECRITE.
Cependant,
dans ces réunions, je peux vous assurer que le cœur n'y est pas toujours, en
tout cas pour ceux qui sont connus de la Maison d’en-haut : On fait comme
les autres, c'est tout ; celui qui est assis sur une chaise imite son
voisin de chaise, qui lui aussi imite son autre voisin de chaise.
Et ça
passe !!!
Dans
ces nouvelles assemblées modernes, les gens ne s'aperçoivent pas qu'ils sont
manipulés, parce que malgré tout on parle de un peu
de Jésus, quand même…
On ne
se rend pas compte que, comme les Juifs circoncis le faisaient à une ancienne
époque et le font encore aujourd'hui, les choses se reproduisent de la même
manière : On annonce un évangile mélangé, et celui qui écoute reçoit alors ce même évangile mélangé.
Un
peu de loi avec un peu de grâce, et le
tout passe.
Dans
ce cas, comment est-il possible que le chrétien puisse faire ses propres
choix ?
Un
choix c’est une "direction" que quelqu’un se doit de prendre dans sa
propre vie, un jour ou l'autre, et personne ne peut le faire à
sa place.
Mais
pour faire un choix, encore faut-il que l’on puisse avoir accès à deux
choses, à deux propositions. Donc, encore faut-il que l’on
nous présente "autre chose que ce que l’on connaît déjà", car si
quelqu’un ne connaît qu’une chose, il ne pourra pas faire de choix ; il
restera avec ce qu’il a, même s’il n’est pas d’accord ou qu’il ne le veut pas.
Étant
placé sous un tel régime de loi, l'homme pourrait-il servir
agréablement le Seigneur ? Dieu pourrait-il agréer le service d'un homme
esclave ? Ne l'a-t-il pas créé libre ? Ne l’a-t-il pas sauvé pour
cela lorsqu’Il a donné son Fils ?
Question
est ici posée.
Dans
une position d'accusé et de condamné, l'homme pourrait-il avoir une étroite
relation de confiance avec son Père ? Comment pourrait t-il avoir une
relation saine ? C'est impossible ! Quand on se sent mal et sale
intérieurement, comment aller voir ce qui est Pur, Bon et Parfait ?
-
Comment "être autrement", quand l'accent est mis avec force sur
"le péché de l'homme" ?
-
Comment le savoir si personne ne nous a jamais rien dit sur ce problème de fausse identification
du mal, dont pourtant toute l'Écriture inspirée témoigne ?
- Comment le savoir, si personne ne nous a
montré que Jésus a sans cesse dénoncé le problème, jusqu'à en être
maudit ?
-
Comment le savoir, si personne ne met en évidence ce que pourtant l'apôtre
Paul a toujours dénoncé et expliqué lui-même, parfois avec force dans
ses lettres ?
Alors,
ayant été placé sous une loi qui nous imposait son commandement, il
a été nécessaire pour nous de naître de nouveau, afin de revenir à la foi, celle que nous avions au départ, ce qui fut pour nous
aussi comme une "seconde naissance", bien que nous étions déjà nés de
Dieu, nés de l'Esprit.
Oui
Jésus est venu afin de nous montrer "comment vivre la vie de Dieu sur la
terre en communion avec Lui". Vivre sous le régime de Sa grâce, de Sa justice, Justice dans laquelle se trouve l'Esprit de la croix, le don de soi et l'Amour
véritable.
Ce
sont tous ces mensonges qu’il n’est pas possible d’énumérer ici, que nous
voulons dénoncer ; car c’est seulement après avoir dénoncé ces choses,
qu’il est enfin possible d’annoncer Jésus-Christ-Dieu.
L'un
ne peut aller sans l'autre. Il faut qu'une chose soit détruite pour
qu'une autre soit rendue possible.
Or,
lorsque vous quittez ces lieux d'assemblées, et ce pour des raisons que vous
savez légitimes en vous-mêmes, vous pensez ainsi avoir laissé tout le mauvais
derrière vous. Mais en réalité vous le transportez toujours avec vous,
où que vous alliez. C'est comme un virus.
Ça ne
part pas comme ça vous savez, de telles habitudes qui sont comme gravées en
l'homme. Il y a en effet -et pendant longtemps-, comme des relents qui se font
sentir. Comme de vieux réflexes dont on pensait en être débarrassés une fois
pour toutes.
---
Il
n'y a "que" la Vérité qui affranchit, chacun le sait ; mais la
Vérité est rarement annoncée, hélas, car pour l’annoncer encore faudrait-il
déclarer tout ce qui la concerne, et pas seulement une partie.
Pour
être libéré, encore faut-il savoir de quoi, exactement, suis-je censé être
libéré, car le mensonge
s'oppose toujours à la vérité, mais on ne dit jamais que celui-ci est
aussi un principe attribué à une autre entité, qui est le diable. Alors, au
lieu de dire clairement ces choses et qui en est l'auteur, on évoque à la place
"de graves défauts dans l’homme"…
Si on
parle de la vérité et du mensonge en termes abstraits, alors on manquera
véritablement le but. Mais si on parle de Jésus et de Ses principes, puis de
son opposé le diable et ses principes, alors l'homme sera rendu capable de
faire ses propres choix, et ainsi de choisir le maître qu'il désirera suivre. Rien
ne lui sera imposé mais il aura la possibilité de choisir librement. Ce sera
alors lui qui sera responsable de ses actes. Car de toutes façons chacun en
particulier rendra compte pour lui-même.
Aujourd'hui
on juge l'homme incapable de prendre ses propres décisions. C'est un manque de
respect flagrant envers lui. On décide de tout à sa place, en faisant sous
entendre que comme l’homme est pécheur, il ne peut rien faire de bien. En
agissant ainsi on démontre clairement qu'on ne respecte pas l'homme, et qu’en
plus on le maintient sous une constante accusation.
Ce
n'est donc pas le péché dans l’homme qu'il faut dénoncer sans cesse, mais c'est
la loi, celle qui pousse l'homme à pécher, celle qu’on a
renommé "légalisme" dans le milieu évangélique, comme pour faire en
sorte d’en atténuer la gravité.
-
Mais c'est bien la loi qui fait abonder le péché dans l'homme, et pas seulement le
légalisme !
-
C'est la loi qui produit la colère !
-
C'est la loi, par le commandement, qui réveille
le péché dans l'homme.
-
Ça, c'est ce que dit clairement l’Écriture, et que nous retrouverons plus loin.
L’annonce
de l'évangile est en effet est constitué de deux parties, et non d'une
seule : Il y a d'abord la dénonciation d'une chose, puis l'annonce d'une
autre chose. Mais hélas le système évangélique n’évoque qu’une seule partie.
Il élimine le côté qui déplaît aux hommes, pour ne garder que l’autre, celui
qui plaît, celui qui lui est en "bénédiction apparente".
Le
résultat c'est ceci :
Ce qui est ancien reste toujours, mais comme "recouvert".
Mais
il suffit de peu pour que tout ce camouflage s'estompe rapidement, et laisse de
nouveau la place à ce qui était avant. Beaucoup ont essuyé des échecs
cuisants à ce sujet, et je vous laisse vos propres juges sur vous-mêmes. C'est
vous qui savez, après-tout.
Les
prêches, étant toujours délivrés par des messages en demi-teinte, n'ont donc
pas le pouvoir de délivrer totalement quelqu'un. À cause de cela, n'ayant pas
compris la valeur de cette Parole de Dieu et sa puissance de division entre âme
et Esprit, ces messages en demi-teinte font que les hommes offrent au Seigneur
des œuvres mélangées, celles qu'Il ne pourra jamais agréer.
---
Pour
ce qui est de nous, ici aujourd'hui, Dieu, par l’œuvre de son Fils, Dieu nous a
affranchis de tout ce qui nous tenait esclaves ; ou du moins en
grande partie. C'est pourquoi nous voulons annoncer toutes ces belles choses
qui ont été "vues en Jésus" et qui sont censées rendre l'homme
réellement libre. Et si nous le faisons, c’est parce nous sommes certains
que bien des croyants sont encore esclaves, mais ne savent pas de
quoi exactement.
Oui,
l'Esprit de Jésus a créé de nouveaux désirs en nous, ceux d'aller maintenant
vers les autres et leur dire ce que nous connaissons de la Vérité, mais en tant
qu’une PERSONNE, une Personne qui a parlé, qui a agi, qui s’est présenté, qui
s’est proposé et n’a jamais rien exigé de personne, comme le ferait un "commandement"
quel qu'il soit.
Pour
arriver à cela, il est nécessaire que la loi, celle dans laquelle
se trouve le ministère
de mort, soit révélée au grand jour ;
qu'elle soit mise à nu et qu'ainsi elle perde le pouvoir qu'elle exerce sur
l'homme.
C'est
ce que faisait sans cesse Jésus et ensuite Paul, son apôtre, qu'Il a rencontré
et formé Lui-même pour ce faire. Il servi en effet de l'homme le plus
sous loi qui soit, pour l'en délivrer afin qu'à son tour il délivre les
autres de ce même fléau.
Telle
est la sagesse de Jésus…
Celui-là
seul qui a vu les effets dévastateurs de la loi dans sa vie,
qui les a vus parce qu'il s'est trouvé quelqu'un sur sa route qui lui a montré
les effets pervers qu'elle exerce chez "celui qui veut mettre cette loi en
pratique", puis qui l'a ensuite dénoncée, celui-là, oui, est à même
d'aider son prochain à sortir de la "fosse". (Voir l'étude de l'homme
à la main sèche).
En
fait, ici nous ne supportons pas, nous ne supportons plus que le
malin détruise ou déforme tant de vies spirituelles, à l'intérieur desquelles
se trouve pourtant la foi, à cause d'un non-savoir ou d'un savoir
mensonger, car le mensonge est une résultante de cette loi qui pousse l'homme à
pécher.
Lorsqu'on
donne la moitié d'une vérité, c'est comme si l'on donnait un mensonge à celui
qui nous écoute.
Nous
voulons dénoncer avec force ce point extrêmement important qui se passe dans
ces lieux d'assemblées : On dit toujours et partout que "c'est
l'homme qui doit se tourner vers Dieu et se repentir de ses
péchés pour pouvoir être sauvé".
Ça,
c'est le message qui est prêché de semaine en semaine, et ceci comme un
leitmotiv ; et à la fin ça rentre en force dans le cerveau de l'homme.
Mais
tout ceci n'est pas la foi !
Pour
nous, qui avons pris tout le recul nécessaire pour sonder ce que disent les
Écritures, nous avons lu ceci dans Jean 3 verset 16 :
"Car Dieu a tant aimé le monde,
qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui, ait la vie éternelle et ne périsse point".
A
vous qui nous lisez, nous vous posons ici une question : "Dans ce
passage, est-ce Dieu qui s'est tourné vers l'homme, où est-ce l'homme qui s'est
tourné vers Dieu ?"
C'est
Dieu qui a donné Son Fils pour que quiconque croit
soit sauvé, car à l'homme pêcheur il lui est impossible de faire cette démarche
auprès de Dieu.
Dieu
est trois fois Saint, et personne ne peut parvenir à Lui sans que Le Fils se
trouve entre les deux.
Il y
a un deuxième point extrêmement important dans la deuxième partie de ce
verset ; c'est celui-ci : "Afin que quiconque croit en Lui, ait la vie éternelle et ne
périsse point".
Pouvez-vous
dire comment est-il possible de croire en quelqu'un, si Celui-ci ne vous a
jamais été présenté comme étant quelqu'un de très proche de vous ?
Quelqu'un que vous pourriez reconnaître comme un vrai Berger pour vous ?
Il ne
faudrait pas non plus oublier de rajouter le verset 17 de ce même chapitre qui
est : "Que
Dieu n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'Il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par Lui".
Alors,
vous parait-il normal qu'on nous prêche la repentance, dimanche après dimanche,
alors que notre Père céleste nous dit qu'Il n'a pas envoyé son Fils dans le
monde pour le juger, mais pour le sauver ? Le simple bon sens suffit
généralement. Mais il est vrai que même l'entendement naturel est affecté par
la loi, la noire. Elle fausse tout cette loi, elle pourrit
tout ! Elle enorgueillit "l'homme qui fait beaucoup de choses pour
tenter de se sauver", et finalement elle le pousse à mentir sur l'état
exact de son cœur.
Alors,
qui sont ces faux prédicateurs qui mettent ceux que le Père Éternel attire pour
les conduire à Son Fils, son Unique, sous un joug de loi, de crainte,
d'obligation ; avoir un état permanent d'accusé, les forçant à faire ce
qui est impossible à l'homme ?
C'est
Dieu qui se déplace vers l'homme, et non l'homme vers Dieu.
C'est
toujours Jésus qui vient vers nous, et non le contraire.
C'est
sa grâce qui agit, pas notre bon-vouloir.
Bien
sûr qu'ensuite il y aura une repentance. Oui, mais la meilleure des repentances
c'est celle qui vient après avoir "vu"
Jésus. C'est à cause de Lui que vient alors cette repentance, et non par
rapport aux nombreux péchés que l'on connaît bien trop.
Oui
il y a une nuance dans la repentance.
Ainsi,
sans que le chrétien s’en rende compte, il se passe dans sa vie comme si une
araignée tissait peu à peu sa toile sur lui, jusqu’à ce qu’il en devienne
totalement prisonnier. Il ne peut plus bouger ; il est pris. Il périt, comme cela est écrit !
D’autres
chrétiens, dégoûtés par cette superficialité ambiante, quittent ces endroits
avec chacun leurs propres arguments, mais sans pour autant avoir conscience que
tous les automatismes qui sont entrés en eux, y sont encore. Or dans cette
situation ils ne sont certainement pas un danger pour l'adversaire, puisqu’ils
n’ont fait que se transporter d'un lieu à un autre, mais tout en gardant tout
ce qui était de lui en eux. Mais bon, il y a des cas de délivrance, et nous en
sommes témoins. Seulement nous sommes aussi témoins du nombre d'années qu'il a
fallu pour nous sortir de ce piège.
Oui,
la loi de Moïse s'est infiltrée insidieusement partout dans la chrétienté, et
elle a corrompu ce qui était Beau, Saint, Pur, jusqu'à nous atteindre encore
aujourd'hui.
Quelqu'un
qui est sous loi ne peut pas, en effet, accéder à la compréhension
spirituelle des Écritures. Pourquoi ? Parce que, comme il est écrit, un
voile est jeté sur ses yeux, et que ce n'est que dans la connaissance profonde
de Jésus-Christ que ce voile disparaît.
Quelqu'un
qui est sous loi ne sait absolument pas qu'il est sous loi, et
il ne le saura jamais s'il ne se trouve pas sur sa route quelqu'un qui vienne
lui ouvrir les yeux.
En
effet, comment est-il possible pour Le Père qui nous a créés, d'aimer que son
enfant lui obéisse uniquement à travers des lois, des commandements et des
ordonnances, et que son enfant en contrepartie agisse dans la crainte de
se voir obligé de répondre à ses exigences ?
Quel
est le père qui, ayant un véritable cœur de Père, pourrait accepter de cheminer
dans la Vie Éternelle avec son fils, sous ce régime de peur ?
Et
pourtant, n'est ce pas ce qui est enseigné partout de façon
détournée : "Vous lui devez bien ça, après
tout"… Et on paye, on paye, alors que la vie avec notre Père céleste
devrait normalement se vivre dans une relation de confiance et d'Amour.
Cette loi en
nous, malgré qu'on s'en défende, fait que l'on cherche à l'intérieur
d'elle -et de nous par répercussion-, notre propre justification devant Dieu
pour être sauvé. Et cette chose peut se manifester de multiples façons, jusqu'à
aller "par devoir" sur les places publiques prêcher que Christ est le
Sauveur, et même jusqu'à aller mourir pour Lui. Et souvent sans un seul atome
d'amour en soi.
Quelle
folie !
Dans
ce cas, parce que nous savons que nous avons été rachetés à grand prix, nous
faisons en sorte d'apporter à Dieu, avec notre bon cœur, des
"petits sacrifices personnels" ; et ceux-ci peuvent s'exprimer
de différentes manières.
En
fait, dans ce cas, c’est l'orgueil qui se cache derrière cette fausse
humilité, et il est nécessaire d'avouer ouvertement cette chose. D'ailleurs Jésus
l'a déclaré quand Il a vu cet homme qui se frappait la poitrine :
Luc
18 :
10
Deux hommes
montèrent au temple pour prier ; l'un était pharisien, et l'autre
publicain.
11 Le pharisien, debout, priait ainsi
en lui-même : Ô Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le
reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce
publicain. 12 Je jeûne deux fois la semaine, je donne
la dîme de tous mes revenus.
13
Le publicain, se
tenant à distance, n'osait même pas lever les yeux au ciel ; mais il se
frappait la poitrine en disant : Ô Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis
un pécheur.
14
Je vous le dis,
celui-ci descendit dans sa maison, justifié, plutôt que l'autre. Car quiconque
s'élève sera abaissé, et celui qui s'abaisse sera élevé.
Vivre
sous le régime de la loi, dans laquelle se trouve le commandement,
est une véritable offense à Dieu, qui rend nulle l’œuvre de Son Fils dans son
Sacrifice de rédemption, de rachat.
Cette
loi Mosaïque, que l’on impose sournoisement aux chrétiens sans la nommer, est
une véritable opposition à la vie de foi. En effet
le chrétien ne peut pas avoir La Vie s’il vit sous le principe de ces deux
régimes mélangés. Vivre ainsi c’est rendre vaine la
prédication de l'évangile, car le péché produit, par le commandement contenu dans
la loi, toutes sortes de convoitises.
"Or sans
la loi, le péché est mort". (Romains 7 verset 8)
La Loi mal vécue, parce que mal comprise, parce
qu'elle a été mal enseignée, réclame et réclame toujours ! Elle est comme
la sangsue du livre des Proverbes : Elle est insatiable !
Jésus
a aussi vécu la Loi, mais c'était sous un principe et un régime DIVINS, et c'est pour ça que de loi
accusatrice, de noire qu'elle était, est passée à Loi de Dieu en Jésus.
Oui,
par Jésus la loi resta bien la loi, mais il arriva qu'elle changea de couleur,
au point que ceux qui l'écoutaient "d'une certaine oreille", bien
qu'étant sous le régime de la loi, pouvaient dire : "Jamais homme n'a parlé comme cet
homme !"
Il ne
la vivait pas par obligation cette loi, Jésus, mais parce que la Loi de Dieu
est belle, surtout lorsqu'on la vit en association avec le Père, par le moyen
de la foi.
Lorsqu'il
y a l'Amour pour moteur, il n'y a aucune place pour le commandement, et
encore moins pour l'obligation ; il n'y a en effet aucune place
pour l'accusation sous ce régime. Alors la loi devient belle, et elle est
capable de faire sortir son frère de la fosse dans laquelle il est tombé.
Oh !
Que j'aime entendre David, qui était l'antitype de Jésus quand il disait :
"Je fais de ta Loi mes
délices".
"J'aime
ta loi, je la serre sur mon cœur".
Cette
loi est-elle douloureuse à observer ? Non. Elle est magnifique pour celui
qui la voit avec les yeux de l'Esprit de Jésus. Lisez le Psaume 119 à cette
Lumière, et vous verrez si la Loi de Moïse avec le commandement ôté, n'est pas
belle.
De
plus, que veut dire le mot observer ?
---
Le
dessein éternel de Dieu est de rendre l'homme libre, réellement libre, au point
qu'il puisse faire lui-même ses propres choix. Il lui laisse le libre choix de
choisir le maître qu'il voudra servir, alors que la loi "impose
son propre maître". Elle rend l'homme esclave de cette même loi.
Si le
chrétien n’est pas en mesure de faire ses propres choix, c'est qu'il y a un
problème dans sa vie ; et ce problème a le plus souvent une seule
origine : Il n’a pas reçu le bon enseignement. Dans ce lot sont tous ceux
qui ont entendu ce même enseignement ; ils sont alors complètement aux
antipodes de la volonté de Dieu, car n'ayant pas connu Christ en tant que
"Personne", mais en tant que quelqu'un d'extérieur à eux.
Dans
ce cas, tout doit être reconstruit de nouveau. Ils doivent donc naître de
nouveau, par la puissance de l'Esprit, afin de revenir à la foi, si du moins ils l’ont eue un jour.
Ce
fut le cas des chrétiens de Galatie, qui avaient été pollués après avoir cru en Jésus-Christ par le ministère de l'apôtre Paul ;
mais ayant reçu la visite de faux apôtres ils retombèrent sous la loi. Alors
Paul leur écrivit que pour eux, dans leur état, il était obligé de souffrir les
douleurs de l'enfantement une seconde fois. Oui, car c'est lui qui les avait
enfantés en Christ.
Si le
chrétien n’a pas reçu le bon enseignement évangélique, comment être sûr qu'il a
entendu la Parole de Christ, celle qui rend réellement libre ?
"Vous
avez été appelés à la liberté…" dit Paul ; et ici il ne parle pas de la liberté du
péché, puisque la suite nous en donne la preuve :
"Mais
n'en faites pas un prétexte pour vivre selon la chair". Ce qui prouve que l'entière liberté
est ce que Paul enseignait.
Voilà
ce que mon esprit a vu de ce passage, en lieu et place de l'enseignement des
faux ouvriers qui, se posant en donneurs de leçons, recommandent à ne pas vivre
selon la chair.
Et
c'est vrai que sur ce point ils ont raison, mais n'oubliant pas non plus que le
début de ce verset commençait par un appel à la liberté, par l'évangile, et non un appel à un commandement.
Avec
celui-ci il n'y a pas de liberté, quoi qu'on en dise, quoi qu'on en
pense !
Quel
est le chrétien qui peut dire qu'il est réellement affranchi par
Jésus-Christ ? L'affranchissement, vous le savez bien, c'est par rapport à
un esclavage. On n'est pas affranchi de la mort, mais c'est bien l'esclavage qui
nous conduit à la mort.
Dans
le texte biblique, l'affranchissement est en rapport avec une position
d'esclave. C'est d'ailleurs ce que Jésus déclare : "Si donc le Fils vous affranchit,
vous serez réellement libres". Mais là encore, comme le texte évoque le péché, alors les
faux ouvriers prêchent que l'esclavage, c'est le péché, alors que Jésus parlait
ici à des Juifs sous loi, qui pensaient qu'il leur suffisait d'avoir
Abraham pour père pour ne pas être les esclaves de personne ; ce à quoi
Jésus leur prouva qu'il n'en était rien, car Il leur déclara que celui qui
pèche est bien l'esclave du péché. Or quand Jésus évoquait Abraham,
c'était toujours en tant que père des croyants.
Je
vous invite donc à bien relire ce texte, que les faux ouvriers prennent plaisir
à en tordre le sens, afin que de vous-mêmes vous puissiez en comprendre tout le
sens véritable.
Mais
on n'enseigne jamais que c'est bien la loi qui pousse à
pécher ! On a fouillé de long en large internet, mais on n'a rien trouvé,
sauf quelques molles remarques qui ne choquent personne, tant elles sont sans
vie.
Oui
la loi de Moïse, c'est celle qui fut écrite sur des tables de pierre, et
non sur les cœurs.
C'est
ce que Jésus voulait démontrer à ces Juifs ; chose que les faux
prédicateurs actuels de l'évangile ne comprennent toujours pas, obnubilés
qu'ils sont par le mot péché !
Et
même Jésus va plus loin quand Il dit aux Juifs sous loi dans Jean 5 :
45
Ne pensez pas que moi
je vous accuserai devant le Père. Celui qui vous accuse c'est Moïse, en
qui vous avez mis votre espérance.
46
Car si vous croyiez
Moïse, vous me croiriez aussi, parce qu'il a écrit de moi.
47
Mais si vous ne
croyez pas à ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles ?
Jésus
dit clairement ici qu'il y a eu par Moïse deux choses :
-
La loi de Moïse et les lois qui vont avec, lois par lesquelles et dans
lesquelles les Juifs avaient finalement mis leur toute leur
"espérance".
-
Et puis il y avait ce qu'avait écrit Moïse au sujet de Jésus, mais qu'ils
n'avaient pas su voir, obnubilé qu'ils étaient par la loi. En fait ils
étaient devenus aveugles par cette loi. Elle les empêchait d'y voir autre
chose que ce que prescrivait la même loi.
L'Esprit
de Dieu, qui aurait dû leur permettre de voir Jésus dans les Écritures de
Moïse, n'était plus là pour le leur faire voir. Car c'est sous le régime de la foi que l'Esprit
de Dieu agit
puissamment, et non sous le régime de la loi.
Pourquoi ?
Parce que Dieu n'a jamais été d'accord avec la loi ! Même s'Il l'a
permis, ce n'était pas du tout sa volonté. Ce que l’Éternel voulait, c'est que
l'on se confie à Lui, qu'on le croie. C'est
tout ce que l’Éternel voulait !
Ainsi
donc, si un chrétien ne s'est pas encore vu réellement
libre en Jésus-Christ, c'est qu'il se trouve
sous une loi qui le tient esclave, donc séparé de Dieu par un
esclavage, jusqu'à ce que Jésus l'appelle à la liberté, à l’affranchissement
qui mène à la liberté totale, en Lui.
C'est
de cette loi dont parle Paul. C'est cette image de la loi de
Moïse dans laquelle se trouvent toutes les ordonnances et les commandements,
que sont confrontés la quasi-totalité des chrétiens dans ce monde, et qui ne le
savent pas forcément ; et par orgueil ils ne veulent pas avouer que dans
leur être intérieur il y a un immense malaise, pour ne pas dire un grand vide
qui n’est jamais comblé.
Jésus
le dit merveilleusement bien dans les évangiles lorsqu’Il s‘adressait aux gens
religieux : Il parle de "votre loi". C'est-à-dire : "Votre loi, pas la Mienne" !
C’est-à-dire
que la loi de Moïse, telle qu'elle était vécue par les Juifs,
parce qu'ils n'en comprenaient pas le sens spirituel, ne correspondait pas
du tout à la Loi de
Dieu ; et nous sommes exactement dans le même cadre aujourd'hui, quoi
qu'on en dise.
Beaucoup
de chrétiens sont en effet encore placés sous un même régime de loi qui
les tiennent séparés de Dieu ; mais cette loi a pris une autre
forme : On a placé sur leur dos des fardeaux étrangers au véritable
christianisme, et ces fardeaux ont plusieurs visages, alors
que Jésus-Christ Lui, est surtout venu pour nous sortir d'un régime
de loi, pour passer à un autre régime qui est celui de la foi. La "justification par la foi".
C'est
pour cela qu'il est nécessaire que Jésus Seul soit présenté, et ceci sans
aucune œuvre de loi.
Personne
ne peut croire réellement en Jésus s'il ne lui a pas été présenté en tant que
quelqu'un de "très proche", tout en étant très puissant.
Romains
7 ; 4 : "De même, mes frères, vous
aussi vous avez été, par le corps de Christ, mis à mort en ce
qui concerne la loi, pour que vous apparteniez à un Autre, à Celui qui est ressuscité des morts, afin que nous portions des fruits pour
Dieu".
6 Mais maintenant nous
avons été dégagés de la loi, étant morts à cette loi sous
laquelle nous étions retenus, de sorte que nous servons dans un esprit nouveau, et non selon la lettre, qui a vieilli.
Sommes-nous
morts à cette loi ? Nous sommes-nous vus "morts en
Jésus-Christ" pour que nous puissions dire que nous avons été dégagés
d'elle, et qu'enfin nous puissions porter des fruits pour Dieu ?
8 "Et le péché, saisissant
l'occasion, produisit en moi par le commandement, toutes
sortes de convoitises ; car sans loi le péché est mort".
C'est
donc bien le commandement qui est coupable ici, et non le péché. C'est bien le commandement
qui a produit en moi toutes sorte de convoitises, et que le péché n'en est que
l'initiateur intérieur.
9 "Pour moi, étant autrefois sans
loi je vivais ; mais quand le commandement vint, le péché
reprit vie, et moi je mourus".
Qui
est le coupable ici encore, sinon le commandement contenu dans la loi ?!
10 "Ainsi, le commandement qui conduit à la vie se trouva pour moi
conduire à la mort. 11
Car le péché saisissant l'occasion, me séduisit par le
commandement, et par lui me fit mourir".
C'est
donc bien le commandement contenu dans la loi qui
nous fait mourir, alors qu'on n'a de cesse de toujours mettre nos péchés au
premier plan. Comment dans ce cas pouvons-nous parvenir à la délivrance de
la loi, qui ne cesse de nous faire transgresser la loi de Dieu, si elle n'est jamais dénoncée ?
Il
est certain que cette loi, c'est l’Éternel qui l'a imposée, afin d'amener à
l'échec ceux qui voulurent se confier à elle plutôt qu'en l’Éternel, et cela
pour finalement nous amener à christ, encore tout meurtris des coups et des
souffrances endurées par ceux qui essaient par force d'obéir à cette loi.
Mais
comprenons bien que cette loi fut passagère ; elle le fut pour accomplir
le dessein de Dieu de ramener tout le monde à Lui, c'est-à-dire par Jésus et en
direction du Père.
Mais
une fois que cette chose est faite, comment comprendre que la plupart des
ouvriers ne parlent plus des dangers subtils de cette loi, qui est toujours
prête à revenir si on ne présente pas bien Jésus-Christ.
Oui
comment comprendre cela ? Comment laisser et s'installer de nouveau cette
loi qui fait mourir ?
Là il
y a un réel problème ! C'est comme si ces faux ouvriers faisaient exprès
que les brebis du Seigneur retombent de nouveau sous la loi, se présentant
alors à eux comme des bergers potentiels…
L'adversaire
n'est-t-il pas à l'œuvre par l'entremise de faux ouvriers de Dieu ?
Personne
ne peut contester la chose, évidemment, puisqu'on nous dit qu'on nous a quand
même parlé de Jésus ; et c'est vrai. Oui, mais quel Jésus nous a-t-on
présenté ? Certainement pas Celui que Ses prophètes ont annoncé dès les
temps les plus reculés !
Oui,
aujourd'hui beaucoup de Juifs, ceux qui se disent "Juifs
messianiques", prêchent toujours la circoncision dans la chair et
les fêtes rituelles, alors que les prophètes annonçaient par Lui, par la venue
d'un Sauveur, la fin de la loi écrite.
Dans
l'ancienne alliance il fallait mettre toute la loi en
pratique, et nul n'en était exempt. On faisait
beaucoup d'œuvres pour chercher à se justifier devant Dieu,
parce que le peuple ne voulait pas marcher par la foi. Ces
œuvres se manifestaient par d'innombrables sacrifices, et aujourd'hui les
catholiques Romains suivent la même trace, en y ajoutant uniquement le Nom de
Jésus par-dessus, alors qu'en réalité tout le culte va en direction de
Marie, la mère de Dieu qu'ils disent. Comme si Dieu pouvait
avoir une mère…
Voyons
en effet ceci dans l'épître aux Hébreux :
7 ;
1 "En effet, ce
Melchisédek, roi de Salem, sacrificateur du Dieu Très haut, qui alla au-devant
d'Abraham lorsqu'il revenait de la défaite des rois, qui le bénit, 2 et à qui
Abraham donna la dîme de tout, qui est d'abord roi de justice, d'après la
signification de son nom, ensuite roi de Salem, c'est-à-dire roi de paix, 3 qui
est sans père, sans mère, sans généalogie, qui n'a ni
commencement de jours ni fin de vie, mais qui est rendu semblable
au Fils de Dieu."
Voilà
donc pour ce qui est de la généalogie de Jésus, puisqu'il est écrit que
Melchisédec a été "rendu semblable au Fils de Dieu, soit Jésus-Christ,
c'est-à-dire sans père, sans mère, et sans généalogie aucune. C'est-à-dire
l’Éternel !
Dans
les assemblées évangéliques, le nom de Marie n’apparaît pas, mais il n'empêche
que le centre de la prédication c'est "le culte de l'homme, par l'homme et
pour l'homme". C'est-à-dire "tout pour moi". Cependant, bien que
dans la prédication ce côté humain prédomine, donc un côté très séduisant, il y
a toujours à l'intérieur de celle-ci une touche d'accusation difficilement
détectable, car bien dosée ; et ainsi le croyant finit par éprouver peu à
peu un sentiment de malaise sur lequel il ne peut absolument pas donner de nom,
tant la chose est diffuse.
Par
exemple, on n'a de cesse de prêcher la repentance de l'homme, alors que Jésus
disait de Lui-même : "Je
ne suis pas venu pour juger, mais pour sauver". "Je ne suis pas venu
appeler des justes, mais des pécheurs…" Or se reconnaître pécheur c'est se
repentir ? Non, c'est reconnaître son état de pécheur, et donc le désir
d'être sauvé par grâce.
La
véritable repentance se fera toute seule, en "voyant Jésus par les yeux de
l'Esprit", mais c'est ici une autre chose ; une autre chose que les
prédicateurs ne prêchent jamais, bien que tout l'évangile de Jean soit
rempli de cette si belle et si intime notion.
En
effet, c'est tellement facile d'emballer les gens en se servant de l'accusation !
D'ailleurs ils ne s'en privent pas.
Dans
ces endroits, on met sur les hommes beaucoup de fardeaux, comme du temps
de Jésus ; par exemple "aller au culte, donner la dîme, lire la
bible, évangéliser, chanter et prier à heure fixe au beau milieu de l'assemblée",
etc. Il y a tout un programme à respecter en temps et en heure, comme du temps
de Jésus.
Ainsi
le chrétien qui se trouve dans ce lieu, est du début jusqu'à la fin de la
réunion sous le commandement des chefs religieux de la synagogue
évangélique, et le chrétien ne se rend compte de rien, "parce qu'ici on
a accepté Jésus", qu'ils disent.
Ils
disent même qu'ils ont donné leur vie à Jésus, alors que Jésus nous dit qu'Il a
donné la Sienne pour toute l'humanité…
Étant
donné qu'il est interdit de prendre la parole dans ces réunions à programme, la
routine s'installe et nous en arrivons à "observer des préceptes et des
traditions", tout comme du temps de Jésus. Cet état de fait entre peu à
peu en nous, sans même que nous en ayons conscience, et cela finit par
devenir "nos habitudes", que l'on renommera finalement
"nos habitudes chrétiennes". Ça fait mieux…
Dans
ces lieux-là il n'y a aucune place pour la foi, étant
donné que tout se passe sous le joug de la loi des statuts de
l'assemblée. C'est ici mon propre vécu et mon témoignage.
Là,
dans le lieu ou normalement nous devrions entendre parler de Celui qui est
capable de nous affranchir de ce que nous étions, c'est-à-dire de la loi,
afin que nous devenions par Lui entièrement et réellement libres, et par répercussion
devenir à notre tour justice de Dieu pour les autres, il se trouve que c’est un
processus inverse qui arrive dans nos vies.
Oui,
étant donné que l’on ne présente pas la Personne de Jésus dans l’œuvre
éternelle qu’il a accomplie, et qui est l’affranchissement de l’homme
d’une loi qui le tient captif, mais qu’à la place on lui
annonce uniquement seulement le pardon des "péchés", celui qui sort
de ce lieu, bien qu’ayant pris de bien nobles décisions, ne peut s’empêcher de
continuer à pécher, car la véritable coupable n’a pas été
dénoncée : La loi !
Ainsi
le chrétien, bien qu'ayant maintenant appris ce qu'est la connaissance du bien
et du mal, constate qu'il n’a pas en lui le pouvoir de pratiquer le bien, car
la loi en lui l’en empêche. A cause de cela, il vit dans une torture
permanente car personne ne lui a annoncé que le fait de pouvoir pratiquer ce
bien, est rendu possible uniquement lorsqu'on se trouve en Jésus-Christ par la foi en
Lui, c'est-à-dire hors de la loi.
Romains
7 ; 14 : "Nous savons en effet que la loi est spirituelle ; mais moi je suis charnel, vendu au péché. (Je ne peux donc pas comprendre cette si
belle loi dans l'état où je suis, car je suis encore charnel).
Je
trouve donc en moi cette loi : "Quand je veux faire le bien, le mal est "attaché à moi".
Dans
ce verset nous voyons bien la loi qui devient brusquement noire, d'orange qu'elle était. Oui elle change de
couleur au moment même où je veux, par moi-même, mettre en
pratique cette loi ; car comme dans ce cas je repasse dans le domaine du
charnel par le fameux : "Je veux faire le bien",
j'abandonne alors la foi en
Jésus-Christ.
Que
se passe-t-il alors ? Eh bien je me mets à interpréter de manière
charnelle la belle loi
de Dieu, comme s'il
s'agissait d'une "loi de commandement".
Et
alors c'est la chute :
Je fais le mal, en lieu et place de ce que je voulais pourtant en
premier, c'est-à-dire "faire le bien",
chose que je trouve pourtant très bonne en moi, c'est-à-dire dans mon être intérieur.
D'ailleurs
je crois que le verset suivant sera plus explicite encore, de ce problème de
fond :
Car
je prends
plaisir à la loi de Dieu, selon l'homme intérieur (C'est vrai) ; mais je vois dans mes membres une
autre loi, qui "lutte" contre la loi de mon entendement, et qui me rend ainsi captif de la
"loi du péché" qui est dans mes membres.
Ici
il s'agit bien d'une mauvaise loi qui lutte contre une autre, celle qui
vient de mon entendement spirituel, c'est-à-dire quelque chose de bien compris selon l'Esprit. Cette loi est donc forte, très forte, au point de surpasser la loi de mon entendement, c'est dire ! En somme quelque chose
de bien plus fort que moi-même.
Or
cette loi en question se sert de la "loi du péché" qui est
dans mes membres, pour arriver à ses fins.
Ainsi
donc on voit ici, à travers une lutte, qu'il y a une opposition
permanente de deux lois dans le chrétien, et si la différence
entre ces deux lois n'est pas enseignée, ce chrétien-là sera en désespérance
toute sa vie. Il ne trouvera aucune solution à son problème et il vivra une vie
chrétienne amputée de la Vie.
Romains 10 :
1 Frères, le vœu de mon cœur et ma prière
à Dieu pour eux, c'est qu'ils soient sauvés.
2 Je leur rends le témoignage
qu'ils ont du zèle pour Dieu, mais sans intelligence : 3 Ne
connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice,
ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu ; 4 car Christ
est la fin de
la loi pour la justification de "tous ceux
qui croient"
Amen !!!
Ainsi
donc, Christ est la fin de la loi, autant pour les Juifs
que pour les non-Juifs, et ceci est une affirmation de la part de Dieu qui nous
dit que nous n'avons plus à l'accomplir en tant que telle, cette loi. Je
parle bien évidemment de cette loi dans laquelle se trouve
le commandement d'obligation, et qui n'a rien à voir avec la
Personne de Dieu, qui Lui, "se donne pour l'homme".
Celui
qui accomplit la loi par ses forces propres, cherche à établir
sa propre justice, et de ce fait il se trouve séparé de Dieu.
Il n'a pas forcément conscience de cette séparation, il ne fait que la
ressentir.
Ne
perdons surtout pas de vue que c'est cette loi d'obligation, celle dans
laquelle se trouvent tous les sacrifices divers que les hommes font à Dieu pour
se justifier devant Lui, qui, en tant qu’acte, s'est trouvé cloué et détruit à la croix, si du moins par la foi nous
acceptons cet acte accompli en notre faveur.
Si
les chrétiens persistent à rester dans cette loi qui transporte avec elle
"tous les commandements à mettre en pratique", cette loi, qui est
celle du "devoir absolument faire quelque chose pour Dieu afin de
lui plaire", ils éliminent de ce fait le seul Sacrifice agréable à
Dieu et, disons-le sans détour, ils sont de ce fait séparés de Dieu.
Malheureusement
avec ces nouvelles religions, le chrétien se trouve sans cesse en position d’accusé,
parce que dimanche après dimanche on lui pose des fardeaux sur son dos et ces
fardeaux n’ont pas leur origine en Dieu, mais ils viennent de commandements
qu’on lui impose.
Donc
dimanche après dimanche, ou réunion après réunion, et il n'en manque pas, on
place ceux qui viennent dans ces lieux sous un joug de loi, mais que l'on
présente comme une loi chrétienne, alors que Jésus Lui même est venu la
dénoncer, car il a parlé de “votre loi”, preuve s’il en fallait que ce n’était pas la Sienne.
Lui
Jésus vivait la Loi, il ne la pratiquait pas. Il la vivait
sous le régime de l’Amour dans une relation intime avec Le Père. C’était afin
que l’homme puisse enfin entrer dans le repos de Dieu, dans le Sabbat de Dieu
qui a pour nom Jésus.
C’est
Lui notre Sabbat, c’est Lui notre repos, et par Lui nous avons maintenant reçu
le pouvoir de vivre la Vie Divine à laquelle nous avons été appelés à vivre dès
les temps éternels ; c’est à dire vivre la Loi de Dieu mais "hors commandement",
car la Loi
est et restera jusqu’à la fin, car elle est sainte et spirituelle.
---
Ce
qui se passe dans ces lieux d’assemblées est ignoble, et n’a pas son origine en
Dieu. Jésus est venu afin de délivrer l’homme ; Il l'a appelé à la
liberté ; Il est venu afin d’ôter et de prendre sur Lui le joug que la loi
lui imposait de porter ; et dans ces assemblées, au lieu de prêcher Le
Christ qui sauve l’homme dans lequel il se trouve, on fait le contraire, on lui
rajoute des fardeaux semaine après semaine, jusqu’à dégoûter le chrétien de
vivre une vraie Vie comme celle qu’il ressent pourtant dans son être intérieur.
(Selon l'homme
intérieur)
Colossiens
2
11 "Et c'est en lui que vous
avez été circoncis d'une circoncision que la main n'a pas faite, mais de la
circoncision de Christ, qui consiste dans le dépouillement du corps de
la chair : 12 Ayant été ensevelis avec lui par le
baptême, vous êtes aussi ressuscités en lui et avec lu, par la foi en la puissance de Dieu qui l'a
ressuscité des morts".
Ainsi
donc, c'est sur la seule base de notre vie de re-suscité "en
Jésus-Christ", et ceci par le moyen de la foi, que nous recevrons le pouvoir de vivre la Loi de Dieu -sans loi-.
La
Parole dit dans Romains 8 verset 2 : "Car
la Loi de l'Esprit de Vie qui est en Jésus-Christ, m'a
"affranchi" de la loi du péché et de la mort". (L'affranchissement étant forcément lié
à un esclavage, donc à l'opposé de "l'appel de Dieu à la liberté").
C'est
donc une Loi dans laquelle se trouve l'Esprit de la Vie, qui "m'affranchit d'une loi dans
laquelle se trouve la mort".
Je
répète qu'un affranchissement est toujours en relation avec un esclavage.
On n'affranchit pas quelqu'un de la mort, ça n'existe pas.
Il
y a donc bien deux lois : Une qui conduit à la Vie, et l'autre qui conduit à la mort, justement parce qu'elle est une loi de
mort. Elle exerce le ministère de mort pour lequel elle a été assignée.
13 "Vous qui étiez morts par
vos offenses et par l'incirconcision de votre chair, il vous a rendus à la vie
avec lui, en nous faisant grâce pour toutes nos offenses ; il a
effacé l'acte dont les "ordonnances"
nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l'a
détruit cet
acte, en le
clouant à la croix"
Presque
rien !
---
Donc
pour celui qui vit sous le régime de la foi, la loi avec
ses commandements et ses ordonnances n'a aucun pouvoir sur lui, étant donné que
pour lui l'acte a été effacé.
15 "Il a dépouillé les
dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en
triomphant d'elles par la croix".
Romains
10 ; 5 : "En
effet, Moïse définit ainsi la justice qui vient de la loi : "L'homme
qui mettra ces choses en pratique vivra par elles".
Oui,
"toutes ces choses"…
Est-ce
que l'homme est arrivé à mettre en pratique toute la belle loi de Dieu ?
Pourquoi
Dieu a envoyé son Fils unique qui a pu dire : "Tout est accompli". Pour que nous le fassions ? Dans ce
cas pourquoi est-il venu ?
Ici,
l'homme est placé devant un choix : Que va-t-il choisir : "Croire
que Jésus a dépouillé
pour lui les autorités et les dominations, ou bien va-t-il
mettre en pratique les œuvres de la loi, celle dans laquelle se trouve les
commandements et les ordonnances qui le condamnent" ?
6 "Mais voici comment
parle la justice qui vient de la foi : "Ne dis pas en ton cœur : Qui montera au ciel ?
C'est en faire descendre Christ".
Ce
"mais voici", n'est-il magnifique ? Ces
deux simples petits mots donnent à l'homme la clé pour parvenir à la délivrance
de la loi : La Foi.
7 Ou : Qui descendra dans
l'abîme ? C'est faire remonter Christ d'entre les morts.
8 Que dit-elle donc ? La parole est
près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. Or c'est la parole de la foi que nous prêchons.
Parole
orale et non écrite, donc conforme à la
belle Loi de Dieu.
9 Si tu confesses de ta bouche le
Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l'a ressuscité des morts,
tu seras sauvé.
10 Car c'est en croyant du cœur qu'on parvient à la justice, et c'est en confessant de la bouche
qu'on parvient au salut, selon ce que dit l’Écriture : Quiconque croit en lui ne sera point confus.
Et
c'est pour cela qu'il est nécessaire que Jésus Seul, ayant fait Justice de Dieu
pour nous, soit présenté ; et ceci sans aucune œuvre de loi. Personne
ne peut croire en Jésus s'il ne lui a pas été présenté en tant que quelqu'un de
très proche de nous, en qui on peut croire.
12 Il n'y a aucune différence, en
effet, entre le Juif et le Grec, puisqu'ils ont tous un même Seigneur, qui est
riche pour tous ceux qui l'invoquent.
13 Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé.
14 Comment donc invoqueront-ils celui en
qui ils n'ont pas cru ?
Et
comment croiront-ils en celui dont ils n'ont pas entendu parler ?
Parler
= Parole orale, non écrite !
Et
comment en entendront-ils parler, s'il n'y a personne qui prêche ?
15 Et comment y aura-t-il des prédicateurs,
s'ils ne sont pas envoyés ? Selon qu'il est écrit : Qu'ils sont beaux
les pieds de ceux qui annoncent la paix ; de ceux
qui annoncent de bonnes nouvelles ! Parole orale.
16 Mais tous n'ont pas obéi à la
bonne nouvelle. Aussi Esaïe dit-il : "Seigneur, qui a cru à notre
prédication" ?
17 Ainsi la foi vient de ce qu'on entend, et ce qu'on
entend vient de la parole
de Christ.
Toujours
et encore parole orale et
non écrite, comme dans la loi, car c'est dans la lettre
écrite que se trouve le commandement.
18 Mais je dis : N'ont-ils
pas entendu ?
(La Parole orale) Au
contraire ! Leur voix est allée par toute la terre, et leurs paroles
jusqu'aux extrémités du monde".
Ainsi,
Christ étant "La Parole", si nous n'avons pas la foi pour croire ce qui nous est dit sur cet acte
écrit qui a été cloué et détruit sur la croix par Jésus-Christ pour
nous, comme nous le fait entendre Esaïe dans son message éternel, nous
continuerons à marcher sous le régime de la loi, et de ce fait nous
serons tenus séparés de Dieu par la main de l'adversaire. Rien ne pourra se faire en nous, à cause de l'endurcissement de
notre cœur. Notre foi sera comme atrophiée, et tout cela parce
qu'on nous aura raconté beaucoup de mensonges auxquels nous avons
malheureusement cru, et c'est de cette manière que nous avons été pris
nous-mêmes dans les filets de la loi.
L'adversaire,
nous le savons, c'est le père du mensonge. Et de plus il sait se présenter en
"ange de lumière". C'est dire !
C'est
tellement facile de parler de Jésus en y introduisant tout d'abord la grâce,
mais en y mélangeant savamment des notions de loi, loi qui nous dit
que nous ne sommes pas des chrétiens normaux si nous n'agissons pas comme les
autres.
Les
chrétiens qui sont sortis de ces lieux-là, dénoncent le fait qu'on leur
imposait de donner la dîme, ou bien de prier ou de louer à des heures précises…
Mais sincèrement ce n'est pas ça le vrai problème ! Le problème c'est que pendant tout ce temps, il entre en eux des
"principes de mise en pratique de vie chrétienne", et ces
principes-là se déroulent sous loi !
C'est
de la même façon qu'ils continuent leur route, en ayant des fausses attitudes
d'Amour qui ne correspondent pas à l'image du don de Dieu en faveur du
pécheur et de quiconque croit
en Lui.
Ceci
encore : Si jusqu'à
ce jour nous n'avons pas compris la différence qu'il y a entre la compréhension
du mot "Loi" et le mot "loi", parce que cela
n'est jamais enseigné, pouvons-nous dire avec vérité que nous avons
compris la pensée et le dessein éternel de Dieu pour nous dans notre vie ?
En effet, puisque la loi qui condamne l'homme on l'appelle Loi
de Dieu, et la Loi de Dieu on la conçoit comme donnant la mort,
étant donné qu'on ne sait pas voir la différence qu'il y a entre les deux,
puisque que ce n'est jamais enseigné, sommes-nous si sûrs d'être dans la
vérité ? Sommes-nous si sûrs d'être dans la "Voie" ?
Concernant
la Personne de Jésus, voici ce qu'en disent les Écritures dans Galates 3 verset
10 par exemple : "Maudit est quiconque n'observe pas tout
ce qui est écrit dans le livre de la loi et ne le met pas en pratique".
Ainsi
donc, c'est parce que Jésus n'a pas voulu accomplir la loi écrite, celle
qui disait de ne pas transgresser le sabbat par exemple, celle encore dans
laquelle se trouve le commandement/ordre de l'accomplir, que,
de par Dieu, "Jésus
a été fait
malédiction pour
nous".
C'est
le fait de ne pas avoir accompli le commandement de la loi écrite, qui a
fait que Jésus a été maudit par elle, car Jésus n'accomplissait que
la Loi de Dieu par son être intérieur. Lui, il n'avait pas besoin d'ordre
écrit pour satisfaire aux exigences de Dieu, car c'est l'Amour qui
régissait sa Vie.
Comprenons
bien que si Jésus avait pratiqué la loi de la même manière que les juifs
religieux, jamais on ne l'aurait tué !
De
plus, Dieu n'a jamais rien exigé de personne, puisque sa Nature à
Lui c'est de se donner !
Jérémie
7 versets 21 à 23 :
Ainsi
parle l’Éternel des armées, le Dieu d'Israël : Ajoutez vos holocaustes à
vos sacrifices, (œuvres
des mains de l'homme) et
mangez-en la chair !
Car
je n'ai point parlé avec vos pères et je ne leur ai donné aucun
ordre, le jour où je les ai fait sortir du pays d’Égypte, au sujet des
holocaustes et des sacrifices.
Combien
ce verset est important à comprendre, spirituellement-parlant ! Dieu
voulant, nous en parlerons à celui qui éprouvera le besoin d'en savoir plus.
Mais voici l'ordre que je leur ai donné : Ecoutez ma voix, et je serai votre Dieu et vous serez mon
peuple.
C'est
à dire lorsque vous aurez écouté et bien entendu de vos "oreilles
intérieures".
Ça,
c'était marcher selon les commandements de Dieu ; c'était marcher
dans la Loi de la foi ; c'était marcher dans la Loi de Jésus, dans la loi orale et non écrite.
Marchez
dans toutes les voies que je vous prescris, afin que vous soyez heureux.
Verset
24 : Et ils n'ont point écouté, ils n'ont
point prêté l'oreille ; ils ont suivi les conseils, les penchants de leur
mauvais cœur, ils ont été en arrière et non en avant.
Verset
28 : La vérité a disparu, elle s'est retirée
de leur bouche.
Et
tout cela, parce que l'homme préfère vivre sous le commandement/ordre.
------------------------
Pour
Jésus aussi, la loi dans laquelle se trouvait le commandement
a accompli son travail de mort ; mais, au contraire de nous,
c'est parce qu'Il a refusé à se soumettre à ses commandements et
a, au contraire, accompli la loi divine, qu'Il est mort.
En
effet, pour nous la différence par rapport à Jésus se fait dans ce que nous
faisons "tous nos efforts" pour mettre cette loi de
commandements en pratique ; et comme nous n'y parvenons pas, son
verdict pour nous c'est : La mort. Rien de moins !
Oui
car il est écrit : "Celui
qui mettra toutes ces choses en pratique vivra par elles".
Or,
qui a vécu par elles ? Qui a survécu à la mort ? Qui fut
ressuscité ? Jésus, le Fils de Dieu, qui a accompli parfaitement toute la
loi dans son sens Divin.
C'est
donc "en lui", c'est à dire par la foi "en Lui", que nous sommes justifiés et ressuscités.
C'est
le "pourquoi" de la foi,
celle qui nous lie à Jésus-Christ. C'est par la foi en Lui que nous sommes donc sauvés, et non par une sorte de
"répétition de ce que Jésus a fait en tant que sacrifice Unique".
---
Il y
a une chose qui était pourtant positive dans la mort de Jésus, et dans laquelle
l'adversaire ne savait pas qu'il allait à sa propre défaite, c'est qu'alors
qu'Il mourait sur la croix, portant sur Lui tous nos péchés, en même temps
sur la croix était cloué l'acte avec ses commandements et ses ordonnances,
celui qui nous condamnait à nous aussi.
C'est
parce que Jésus-Christ n'a pas voulu satisfaire aux exigences de la
loi, dans laquelle se trouvait le commandement/ordre, pour
faire la volonté du
Père Céleste, qu'il a
été crucifié selon le dessein éternel de Dieu. C'est par rapport à la
non-obéissance de la loi, dans laquelle se trouvait le commandement/ordre,
que Jésus, ainsi que par le port des péchés et bien d'autres choses encore,
qu'Il a été "fait malédiction" pour nous à notre place.
La
seule base sur laquelle Jésus vivait pour la volonté du Père céleste, c'était
l'Amour ; et le fait que l'acte qui nous condamnait se trouve maintenant
cloué et détruit par la croix, le chrétien a, pour lui, par le moyen de la foi, la possibilité de vivre la même Loi que Jésus a vécu, étant donné que c'est "en Lui" que nous la vivons.
Par
Jésus le commandement a été ôté, et l'homme est maintenant réellement libre de faire le choix de savoir quel maître
il va suivre !
Amen !
-----------------------
Pour
terminer ce document, nous voudrions dire ceci : Il ne faut pas avoir peur
de dire que cette loi dans laquelle se trouvent le commandement et
l'obligation d'y satisfaire, détruit systématiquement la foi que nous avons reçue de Dieu en tant que don, afin d'avoir
avec Lui un lien d'Amour filial.
Cette loi
d'obligation qui nous impose des œuvres et des sacrifices venant de
nous-mêmes, nous séparent irrémédiablement de Dieu, car Il ne peut rien
accepter de ce qui viendrait de l'homme qui ne se reconnaît pas pécheur.
Ainsi
notre propre justice, celle que nous mettons en avant à travers nos œuvres
corrompues, anéantit la Justice de Dieu manifestée en gloire par son Fils, Son
Unique.
Dieu
est Saint, trois fois Saint, et si ce n'est par l'entremise de Son Fils sans
péché, Il ne peut rien agréer de l'homme né sous péché.
Nous,
on a du mal à se rendre compte de quoi nous sommes faits, tant que l'horreur de
la loi n'a pas été dévoilée en nous.
Elle
crée en nous des attitudes, des pensées malsaines, des critiques, des
jugements, des préjugés, de l'orgueil, de la suffisance, de l'égoïsme, de la
rébellion démesurée, et tant d'autres choses encore…
Elle
fait aussi que nous nous mentons souvent à nous-mêmes ; nous mentons aux
autres et nous ne voulons pas reconnaître qu'à travers toutes ces choses, c'est
à Dieu que nous mentons.
Elle
nous fait croire que nous sommes justes et que les autres sont injustes. Elle
empêche que nos péchés remontent à la surface, de peur que nous les avouions à
Dieu et qu'ils ne soient pardonnés, et qu'ainsi nous marchions vraiment en
nouveauté de vie.
Ainsi
pour nous-mêmes nous manquons souvent le but de Dieu, qui est d'être transformé
à l'image du Fils Premier-né.
Oui
c'est à cause de cette loi, que Jésus est venu la dénoncer en
vivant un principe opposé à elle.
Or
dans Galates 3 il est écrit ceci : "S'il existait une loi qui put procurer la Vie,
la justice viendrait réellement de la loi". (Celle qui existerait s'il y en avait
une).
"Avant
que la foi vint (par la venue du Fils), nous étions enfermés sous la garde de la
loi".
Est-ce
glorieux d'être enfermé sous une garde ? Et que nous dit-elle cette loi ?
Maudit est quiconque n'observe pas tout ce qui est écrit
dans le livre de la loi et ne le met pas en pratique, et que nul ne
soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident puisqu'il est
écrit : Le juste vivra par la foi.
Il
est donc évident de dire qu'il n'existe aucune loi qui puisse
procurer la Vie, car Dieu notre Père a toujours fait en sorte de s'adresser à
notre être intérieur, c’est-à-dire à notre esprit.
Mais
l'homme n'entend malheureusement pas la voix de Dieu. Dieu ne se rencontre
jamais avec l'homme, qui est cependant Sa créature, sous le rapport d'une
loi ; c'est contraire à sa Nature, qui n'agit que sous le régime
de l'Amour.
De
plus, l’Écriture nous dit qu'est maudit celui qui n'observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de
la loi.
C'est
chose normale, puisque Dieu n'a jamais mis la lettre écrite en
avant, mais la lettre écrite par Lui dans le cœur de
l'homme.
Jésus
a tout accompli pour satisfaire le cœur de notre Père céleste.
Par
Jésus-Christ, l'œuvre du Père a été totalement achevée ; et par Lui nous
avons été réconciliés pour que nous entrions dans son salut.
Nous
sommes ainsi les heureux bénéficiaires de son Œuvre, si nous savons nous en
emparer par la foi ; et ici, à part la foi, Dieu
ne nous demande et réclame rien comme venant de nous-mêmes.
Il a
tout fait pour que l'homme puisse se saisir aisément du salut de Dieu.
Il
n'y a rien de plus simple que la foi, et
c'est pour cela que Dieu a voulu que les choses soient ainsi, c'est-à-dire très
simples, faites pour des enfants qui croient !
Amen
!