Les épis de blé

Voici encore ce qu'a fait Jésus ; Celui en qui vous croyez.
Je ne peux m'empêcher de faire encore cela, car, après plus de 40 ans qu'Il m'a rencontré sur le chemin de la vie de ce monde, je suis toujours émerveillé par Lui et par sa justice.
Vous la connaissez Sa justice ?
Je vous la décris en quelques mots :


"Un pèche, un autre paie".

"C'est normal" dit Dieu, dans l'évangile !"

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Nous avons lu ce que fit Jésus pour l'homme qui avait une main sèche. Mais si nous avions lu juste un peu avant, nous aurions découvert comment la chose était préparée d'avance. Je veux dire qu'avant d'aller guérir un homme "à l'intérieur d'une synagogue" où Jésus posa son œil sur cet homme, comme un berger pose son regard sur une brebis tombée dans une fosse, il y avait eu un précédent ; comme une préparation si vous préférez. C'est ce que je vous propose de voir aujourd'hui.
Mais je replace le passage de l'homme à la main sèche, afin de se remettre dans le bain de la situation :
Matthieu 12 ; 9 à 14
Étant parti de là, Jésus entra dans la synagogue. Et voici, il s'y trouvait un homme qui avait la main sèche.
Ils demandèrent à Jésus : "Est-il permis de faire une guérison le jour du Sabbat ?" C'était afin de pouvoir l'accuser.
Il leur répondit : "Lequel d'entre vous, s'il n'a qu'une brebis et qu'elle tombe dans une fosse le jour du sabbat, ne la saisira-t-il pas pour l'en retirer ?... Combien un homme ne vaut-il pas plus qu'une brebis ! Il est donc permis de faire du bien le jour du Sabbat".
Alors il dit à l'homme : "Étends ta main !" Il l'étendit et elle devint saine, comme l'autre.
Les Pharisiens sortirent et ils se consultèrent sur les moyens de le faire périr. Mais Jésus, l'ayant su, s'éloigna de ce lieu.
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Mais voici ce qui s'était passé juste avant :
12     1            En ce temps-là, Jésus traversa des champs de blé un jour de sabbat.
Ses disciples, qui avaient faim, se mirent à arracher des épis et à manger.
2              Les pharisiens, voyant cela, lui dirent : "Voici, tes disciples font ce qu'il n'est pas permis de faire pendant le sabbat".
3              Mais Jésus leur répondit : "N'avez-vous pas lu ce que fit David, lorsqu'il eut faim, lui et ceux qui étaient avec lui ; 4 comment il entra dans la maison de Dieu, et mangea les pains de proposition, qu'il ne lui était pas permis de manger, non plus qu'à ceux qui étaient avec lui, et qui étaient réservés aux sacrificateurs seuls ?
5              Ou, n'avez-vous pas lu dans la loi que, les jours de sabbat, les sacrificateurs violent le sabbat dans le temple, sans se rendre coupables ?
6              Or, je vous le dis : Il y a ici quelque chose de plus grand que le temple.
7              Si vous saviez ce que signifie : "Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices", vous n'auriez pas condamné des innocents.
8              Car le Fils de l'homme est maître du sabbat.
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Je tiens à vous dire tout de suite que nous ne verrons qu'une petite partie de ce que nous pouvons retenir de ces hauts passages. C'est trop grand, c'est trop haut ! Et si on veut y aller quand même, il nous faudrait remonter à la Genèse, à toute la Création.
Donc, si vous voulez, voyons ce qui nous est accessible ; ce qui est enrichissant pour notre vie de tous les jours ; notre vie actuelle dans ce monde, surtout dans le monde religieux.
Le texte dit bien que c'est Jésus qui traversait des champs de blé. Ses disciples, eux le suivaient.
A un autre endroit Jésus dira : "Le champ, c'est le monde".
Jésus traversait donc le monde, avec ses disciples.
Mais comment le traversait-Il ? Comme pour se promener ? Certes pas ! Nous le verrons plus loin.
En vérité Jésus était au travail, au combat, comme l'était David dans son temps, car il travaillait, tout en étant harcelé par le roi Saül.
Pour ceux qui n'ont pas de bible, voici une partie du texte en question :
2 Samuel 21
1                     David se rendit à Nob, vers le sacrificateur Achimélec, qui accourut effrayé au-devant de lui et lui dit : Pourquoi es-tu seul et n'y a-t-il personne avec toi ?
2                     David répondit au sacrificateur Achimélec : Le roi m'a donné un ordre et m'a dit : "Que personne ne sache rien de l'affaire pour laquelle je t'envoie et de l'ordre que je t'ai donné. J'ai fixé un rendez-vous à mes gens".
3              Maintenant qu'as-tu sous la main ? Donne-moi cinq pains, ou ce qui se trouvera.
4                     Le sacrificateur répondit à David : "Je n'ai pas de pain ordinaire sous la main, mais il y a du pain consacré ; si du moins tes gens se sont abstenus de femmes !"
5              David répondit au sacrificateur : Nous nous sommes abstenus de femmes depuis trois jours que je suis parti, et tous mes gens sont purs : D'ailleurs, si c'est là un acte profane, il sera certainement aujourd'hui sanctifié par celui qui en sera l'instrument.
6              Alors le sacrificateur lui donna du pain consacré, car il n'y avait là d'autre pain que du pain de proposition, qu'on avait ôté de devant l'Eternel pour le remplacer par du pain chaud, au moment où on l'avait pris.
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Voilà pour le contexte dans lequel Jésus se trouvait, dans le passage de Matthieu 12 ; 1 à 8.
Pris à partie par des gens religieux sous loi, Jésus se replaça ainsi volontairement dans le temps de David, lorsque celui-ci était harcelé.
Mais voyons tout d'abord à quoi mène la loi, lorsque celle-ci est mal comprise, et donc forcément mal vécue :
Jésus et ses disciples parcouraient tout le territoire et annonçaient le royaume des cieux. Ils faisaient, en quelque sorte, le travail d'un évangéliste. Mais je dis bien "en quelque sorte".
Ils faisaient donc du bien aux gens, car ils les préparaient à quelque chose à venir. De plus, ils guérissaient les malades et délivraient les gens possédés par des démons.
En somme ils faisaient du bien, partout où ils passaient.
Mais quel regard portaient les gens religieux sur eux ? Ils les épiaient, attendant la moindre faute de leur part pour les accuser.
Croyez-vous que les choses ont changé aujourd'hui ? Pas du tout ! C'est exactement pareil : Les gens religieux attendent la moindre faute, le moindre trait de lettre pas tout-à-fait juste de la part de ceux qui veulent faire du bien, pour s'en prendre à eux et se servir de la loi pour les accuser.
En fait, rien de ce qui compose le christianisme n'est encore entré dans ces gens. En se servant de leur loi, ils rejettent Jésus et ses disciples.
Rien n'a changé pour celui ou celle qui n'a pas changé de régime. Les formes de sa religion auront peut-être changé, mais pas le cœur ! Tout est encore à faire.
Vous remarquerez aussi que servir le Seigneur honnêtement ce n'est pas très payant, financièrement parlant ; ce n'est pas très gratifiant au niveau humain, car on voit bien que les disciples avaient faim.
Or, la faim qu'ils avaient n'était pas comme quand on a faim, dès que l'heure du repas est un peu dépassée. Non, dans ce cas c'était une faim comme dans le cadre d'un grand combat que menait David et ses disciples. C'était une nourriture "pour survivre", dont ils avaient besoin. Lisez et voyez vous-mêmes le contexte général, afin de vous faire une opinion juste.
Pensez-vous que ces gens religieux savaient discerner ce genre de combat que menait Jésus et ses disciples ? Pas du tout ! Eux, ils ne voyaient qu'une chose : Comment coincer, par l'exercice rigide de la loi, Jésus et ses disciples. Et pour cela il fallait épier, épier et épier encore. Ils passaient leur temps à épier.
C'est sûr qu'ils voyaient forcément tous les actes de Jésus, puisqu'ils épiaient sans cesse ce qu'Il faisait ou qu'Il disait ; mais croyez-vous que l'on puisse regarder d'un bon œil les actes de Jésus, ou de ses disciples, quand on y cherche seulement un moyen d'accuser ?
"Si ton œil est en bon état", disait Jésus… Cela veut tout dire. Tout est là.
Voilà donc ce que produit la loi seule, quand elle regarde les actes de Jésus : Une vue faussée. Donc on voit les choses de manière fausse. Ce n'est pas exact, bien qu'à l'œil humain ça le paraisse.
Voyez encore ce qu'elle produit, cette loi : "Vous n'auriez pas condamné des innocents".
Vous vous rendez compte ? On peut en arriver à condamner des innocents. Mais c'est grave dites-moi ! C'est très grave ! C'est même violent !
Et voyez qu'il ne peut pas y avoir d'erreur dans ce que je dis ici, puisqu'il s'agissait du verdict de Jésus Lui-même, dans cette affaire ! C'est-à-dire ce que Lui-même concluait, de cette affaire d'accusation d'arracher des épis pour manger le jour du sabbat.
"Vous condamnez des innocents", leur disait-Il ! Vous faite l'œuvre du Diable, avec votre exercice rigide et faussé de votre loi.
N'oublions pas que Jésus est la Vérité. Et c'est parce qu'Il est la Vérité que tout ce qu'Il déclare est vrai. Jésus n'a pas besoin de chercher une Vérité en Lui pour parler vrai. Non, Il dit la Vérité parce que c'est naturel chez Lui. Il ne dit que ce qui provient de Sa nature.
De la même manière qu'un Italien parlera naturellement l'Italien, Jésus dit toujours la Vérité parce qu'Il est, Lui en personne, la Vérité présentée au monde.
Et quand Il dit : vous n'auriez pas condamné des innocents, eh bien c'est parce que c'est vrai, bien qu'en apparence les gens religieux avaient la loi, donc forcément la vérité pour eux.
La loi permettait de glaner, mais pas le jour du sabbat. Or ici, Jésus déclare clairement que quiconque accuse quelqu'un qui travaille pour son Seigneur le jour du sabbat, condamne des innocents !
A méditer…
C'est grave, car c'est ce qui restera au jour du jugement.
Pour moi, quand j'ai cru à mon Seigneur, j'ai cru aussi à tout cela. A tous les actes de Jésus ; à toutes ses actions ou façon de voir les choses. J'ai cru à Lui et à tout le reste.
C'est un ensemble ; on ne peut pas acheter un christianisme en pièces détachées ! On ne peut pas faire de mélanges hétéroclites !
Voyez aussi où peut mener l'exercice rigoureux et rigide de la loi : Si Jésus ne s'était pas interposé, eh bien voyez que la lapidation ou le fouet n'aurait pas été très loin. Il aurait suffi d'un rien et tout aurait démarré très vite. La violence du jugement des ces Pharisiens aurait été vite suivie de violences physiques !
Croyez-vous que ces gens religieux avaient de la compassion pour ceux qui avaient réellement faim ? Pourquoi n'auraient-ils pas dit à Jésus et à ses disciples : "Venez et mangez, et vous n'aurez pas besoin d'arracher des épis de blé le jour du sabbat"…
Mais pour ça, il aurait fallu tout d'abord reconnaître le bien fondé de ce que faisait Jésus et ses disciples.
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Pour moi, je note seulement ceci : Dans un tel cas de figure, je vois seulement de quel côté s'est mis Jésus. S'est-Il mis du côté de la loi ou du côté de ses disciples ?
Là encore Sa décision, je la fais mienne ! Pour vous qui lisez, je vous en laisse juges.
Par contre, je vois avec admiration comment Jésus voit, aujourd'hui encore, ses disciples "hors la loi" : Il les voit comme des pains de proposition, agréables à Dieu, car proposés, purs, sanctifiés.
Il se présente Lui-même comme étant le temple de Dieu. Que dis-Je ? Plus grand que le temple de Dieu :
6              Or, je vous le dis, il y a ici quelque chose de plus grand que le temple.
Il se présente aussi comme le Souverain sacrificateur Achimélec, qui a su, au-delà de la loi, voir le bien-fondé spirituel de l'action de David.
Oui Achimélec était, lui aussi, "hors loi" dans cette affaire. Mais oui, puisqu'il ne respectait pas ce que disait la loi.
Achimélec, en tant que véritable souverain Sacrificateur, respectait la LOI, mais certainement pas la loi.
Dans cette affaire, tout le monde était "hors la loi", ou "hors loi" si vous préférez. Et est-ce que cette chose fut bénie d'En-haut, ou non ? Consultez les Ecritures, et vous verrez vous-mêmes !
De plus, Jésus, qui dit toujours la Vérité, déclare ceci :
7 Si vous saviez ce que signifie : "Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices", vous n'auriez pas condamné des innocents.
Voilà ce qu'aime Jésus : La miséricorde, et non les sacrifices. Tout ce que l'on peut présenter comme un "sacrifice", quelque chose qui nous en coûte et dont on attend bien que Dieu nous le rendra ici sur terre, ne peut, en aucune manière, lui être agréable.
Oui, même si quelqu'un présente à Dieu une louange, en tant que "sacrifice qui en coûte", son sacrifice ne sera jamais reçu, car détestable ! C'est un sacrifice venant de "ses propres œuvres", par conséquent malsain, impur.
Seul ce qui sort de nous comme provenant d'un "fruit de l'action de Jésus dans nos vies", a de la valeur, car dans ce cas c'est la Sienne qui a de la valeur, pas la nôtre.
C'est un fruit. La branche n'a de valeur que par rapport au fait qu'elle fait passer la sève à travers elle ; la Vie de Dieu. C'est tout.
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Alors Jésus va bien plus loin :
8              Car le Fils de l'homme est maître du sabbat.
Le Maître…
Ah combien il est bon pour nous de savoir que Jésus est le Maître de toutes choses, et en particulier de ce dont "je pense être le maître". Ou encore : "Etre mon propre maître"…
"Je suis le maître lorsque je fais le sabbat"…  Quelle pensée ! Quel orgueil !
Qu'il est bon de savoir que, même mes meilleures pensées, mes meilleures compréhensions, sont toutefois soumises à celui qui est le Maître en toutes choses.
C'est là la sécurité du croyant, car il est alors sous la protection de Celui qui est une lame tranchante, allant jusqu'à diviser entre jointures et moelles, entre âme et esprit ; chose que nous ne pouvons pas faire de nous-mêmes, sans risquer d'y insérer un faux jugement sur bien des points de vue.
Or c'est "la Parole", Jésus, qui fait cela. Il est donc impératif de le consulter pour adapter mon jugement au Sien.
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Voyons aussi que dans cette affaire, Jésus se présente comme Celui qui est "de toute éternité", car Il fait le lien entre Lui et David.
Presque rien…
Oui, "voir dans l'éternité", c'est "voir dans l'Eternel". Et je pense que nous en avons tous besoin, histoire de sortir un peu de nos idées préconçues et formatées par les savants.
En tant que "maître du sabbat", Jésus est donc Celui qui sait l'employer comme Il veut. Or c'est vraiment étrange de voir que Jésus travaillait les jours de sabbat. Comme si nous devions avoir quelque chose à apprendre de Lui en tant que principe, et pas en tant que tradition ou habitude.
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Heureusement que Jésus fit cette action, sans quoi il n'aurait pu y avoir cette autre question, un peu plus tard, lors de l'épisode de l'homme à la main sèche :
Ils demandèrent à Jésus : "Est-il permis de faire une guérison le jour du Sabbat ?" C'était afin de pouvoir l'accuser.
Oui il a fallu le "Voici, tes disciples font ce qu'il n'est pas permis" dans l'affaire des épis de blé, et que Jésus les ait repris en face, pour qu'ils rabaissent un peu le ton et qu'ils en viennent, dans l'affaire de l'homme à la main sèche, à ce : "Est-il permis ?...
En somme, de "Ils font ce qui n'est pas permis", ils passèrent à : "Est-il permis" ?
L'œuvre de la Parole de Jésus avait eu son impact.
Oui, bien que le cœur de ces gens religieux n'ait toujours pas changé, quand même une brèche dans leur certitude avait été faite : Jésus s'était servi des Ecritures, les mêmes que celles des Juifs religieux, pour leur prouver que, même la loi approuvait sa démarche, qui était de travailler et faire du bien le jour du sabbat.
Comme quoi Dieu ne voit pas le sabbat comme l'homme religieux, lui, le voit.
Ah c'est sûr que l'homme religieux est scrupuleux, et il ne manquait sûrement pas un gramme à leur dîme. Et c'est toujours ainsi tant qu'on n'a pas été rencontré par le Seigneur, Maître de toutes choses : On est frappé d'une maladie étrange mais très courante : La "scrupulite aigüe". Chez certains c'est sous forme sévère, et chez d'autres c'est moins sévère. Ca s'appelle aussi le légalisme.
Oui Jésus les avait pris au piège de ceci :
5              N'avez-vous pas lu dans la loi que, les jours de sabbat, les sacrificateurs violent le sabbat dans le temple sans se rendre coupables ?
Que peut-on faire contre la sagesse de Jésus ?
Rien.
Et le mieux c'est de se repentir devant Lui de notre propre sagesse, qui est en fait une folie !
C'est de ça, aussi, que notre cœur doit être converti.
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Mais le rusé ne lâche pas si facilement :
"Est-il permis ?... Dit-Il ? (Dieu a-t-Il réellement dit ?)
Ah ! C'est sûr qu'il y avait moins d'affirmation dans l'expression employée ; mais ce n'était que dans l'expression, justement.
Il y a bien des gens qui emploient des mots châtiés pour répandre du fiel. Mais le fiel est le fiel, qu'il soit bien présenté ou non.
Ils ont sous la langue un venin d'aspic, dit l'Ecriture. Ce n'est pas pour rien que c'est écrit.
Jésus ne s'est pourtant pas laissé détourner de ce pourquoi Il était venu ; et, au lieu de se laisser aller à des discussions sans fin, Lui il a guéri l'homme à la main sèche, c'est tout ! Il a guéri la seule brebis qu'il reconnaissait comme celle qui avait besoin de Son secours, car tombée dans une fosse de religion mortelle.
Oui, cet homme n'eut plus de main sèche après que Jésus eut soin de lui. Plus de main sans vie.
Par contre, je vois que les pharisiens avaient toujours leur cœur complètement sec, avant comme après ces choses magnifiques.
Voilà ce que produit "l'exercice rigide et très respectueux de la loi".
Si le cœur vous en dit…
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Les champs de blé "portant des graines", étaient, en eux-mêmes, des pains de proposition. Ils étaient sur une tige, levés vers le ciel, se proposant, prêts à être cueillis.
Les disciples eux, étaient ceux qui mangeaient ces graines proposées ; puis ils allaient, ainsi nourris, distribuer ce qu'ils avaient mangé.
Ils ne se proposaient pas, mais ils proposaient ce qu'ils avaient reçu.
Leur vie, leur force, provenait de Jésus Lui-même. (Celui qui me mange, vivra par moi).
Cependant, le fait d'être toujours disponibles pour faire la volonté de Dieu en Jésus-Christ, est en soi "un pain de proposition".
Les deux, graines ou hommes, ne font qu'un en réalité. L'une nourrissait l'autre, mais les deux participaient à la même œuvre, au même résultat.
Ce qui est sûr, c'est que tout ce qui est détaillé ici, est vu par Jésus comme "un pain de proposition pour et dans un service difficile". Et le tout dans un temple et "pour un temple qui n'est pas fait de main d'homme", mais composé d'hommes et de femmes qui sont Son Corps.
Un pain de proposition est donc un disciple qui donne ce qu'il a de Jésus, Lui le pain de proposition par excellence, au monde qui l'entoure.
Ce disciple est alors nourri de Jésus et de ses dons, par des pains de proposition provenant d'un temple bien plus grand que celui de l'ancienne alliance : Jésus Lui-même !
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Voyons quand même que ce sont toujours des choses "proposées", et non pas "obligées".
Il n'y a pas de loi dans ces choses ; il n'y a là aucune trace d'obligation ou de sueur quelconque. Tout est pur, tout est divin.
Et qui est l'Auteur de la Création, donc des blés ? Lisez un peu le début de l'épître aux Hébreux et vous verrez de vous-mêmes.
Oui c'est de Lui, par Lui et pour Lui que sont toutes choses.
A Lui soit la Gloire, Amen !
JeanP